Un décryptage des actualités de nos marchés, une interview, une offre d’emploi, notre dictionnaire : bonne lecture.
Et pourtant les militants de l’un sont (trop) souvent les mauvais élèves de l’autre, et vice versa.
Alors que – j’en suis convaincu – les intérêts écologiques et économiques convergent (bien) plus que l’on ne le croit.
Réconcilier performance environnementale et performance économique est non seulement nécessaire mais c’est selon moi l’unique stratégie à adopter pour réussir.
Pourquoi cette convergence d’intérêts entre écologie et économie ? Parce que la finalité est la même : la durabilité, association de pérennité et de fiabilité.
Cela s’applique tout particulièrement à l’immobilier d’entreprise et la manière dont le secteur devrait s’approprier l’environnement.
Quand je parle d’environnement, je ne parle pas des démarches de greenwashing qui n’ont aucun avenir. Je ne parle pas des démarches artificielles sur lesquelles on a collé une étiquette verte.
Je parle de la bonne démarche environnementale à incarner pour être doublement gagnant, écologiquement et économiquement.
La meilleure manière, toujours selon moi, est de concevoir et construire des immeubles qui 1/ sont totalement adaptés à l’usage qui en sera fait en réduisant leur consommation, 2/ produisent au moins autant qu’ils ne consomment et 3/ qui utilisent des énergies non fossiles.
Et ça marche !
Avec une condition incontournable : que la méthode appliquée soit 1/ centrée sur l’usage qui sera fait du bâtiment et 2/ pragmatique.
A partir de ses objectifs opérationnels, de ses contraintes et atouts d’exploitation, il s’agit prioritairement d’identifier ce dont l’utilisateur a besoin, ce dont il peut se passer, ce dont il doit se passer, et ce qu’il doit améliorer en ciblant une performance environnementale optimale. Sans jamais concéder sur sa performance opérationnelle ou sa qualité de service. Ensuite – et seulement après avoir construit le cadre – on choisit les dispositifs environnementaux que l’utilisateur utilisera efficacement car adaptés à son profil et usage.
Et former, former, former les utilisateurs à l’utilisation des dispositifs pour optimiser la performance.
L’Utilisateur est le grand gagnant. Malgré un investissement plus important au départ, Il bénéficie au final de réelles économies tout en s’inscrivant dans une démarche environnementale pragmatique et tournée autour de ses intérêts.